Dernière mise à jour le décembre 1, 2025 par Brenda
Fatekeeper est dans le viseur des fans de dark fantasy depuis la sortie de son premier teaser. La bande-annonce a rapidement dépassé le million de vues, ce qui en dit long sur l’intérêt qu’il suscite. Mais la nouvelle démo de gameplay de huit minutes donne une image beaucoup plus claire de ce que Paraglacial tente de construire : un RPG à la première personne qui veut se démarquer dans un genre déjà saturé de poids lourds.
Un vrai RPG, pas seulement un jeu de tir fantasy
Certaines personnes ont immédiatement comparé le jeu à des classiques tels que Hexen, mais selon l’équipe, Fatekeeper ne cherche pas à reproduire cette formule. Oui, l’atmosphère sombre est bien là, la magie est bien là, et les coups au corps à corps semblent lourds, mais la structure est très proche de celle d’un RPG complet. Progression, exploration, choix du joueur : tels sont les piliers du jeu. Il ne s’agit pas d’un jeu de tir avec une apparence fantastique. C’est un jeu dans lequel vous créez votre propre style de jeu et trouvez votre propre chemin dans un monde hostile.
Combat qui mêle réflexion et liberté
On retrouve une légère influence des jeux de type souls dans le comportement des ennemis et l’importance du timing, mais Paraglacial tient à préciser qu’il ne s’agit pas d’un gameplay punitif et rigide. Les combats se veulent suffisamment exigeants pour vous tenir en alerte, mais sans vous mettre des bâtons dans les roues. Épées lourdes, hallebardes, outils alchimiques, magie du feu… rien n’est figé dans un cadre spécifique. Les configurations sont ouvertes et conçues pour encourager l’expérimentation.

Monde façonné par des conflits anciens
L’histoire est étonnamment profonde. Il y a longtemps, une civilisation s’est rebellée contre un tyran et a disparu sous terre, où elle a formé une société technocratique coupée de la surface. Lorsque les tunnels naturels se sont rouverts, les deux mondes — l’un rationnel et progressiste, l’autre ancré dans des croyances ressuscitées — se sont immédiatement affrontés, déclenchant une nouvelle guerre.
Vous incarnez le successeur du Druid qui protégeait autrefois l’archipel de Solace, une région nordique déchirée par le conflit. Membre d’un ancien ordre chargé de maintenir l’équilibre, vous voyagez à travers les ruines laissées par la guerre, découvrez des vérités enfouies et tentez de rétablir une certaine stabilité.
Arbre de compétences flexible qui vous permet d’expérimenter
L’un des éléments les plus remarquables est le système de progression. Tout le monde commence avec un accès à la magie et aux armes classiques, mais l’arbre de compétences se ramifie rapidement. Vous pouvez choisir d’être un tank pur et dur, un alchimiste accompli, un pyromancien à longue portée, ou mélanger tout cela pour créer un personnage étrange mais efficace. L’ensemble du système récompense la curiosité et vous encourage à modifier votre style de jeu jusqu’à ce qu’il vous convienne parfaitement.
Développé avec Unreal Engine 5
Pour une équipe de seulement 12 personnes, les graphismes sont impressionnants. Fatekeeper fonctionne sur la dernière version d’Unreal Engine 5, et cela se voit : un éclairage précis, des environnements denses et des effets qui dépassent largement ce que l’on pourrait attendre d’un petit studio.
Accès anticipé en 2026, consoles plus tard
Pour l’instant, le jeu n’est confirmé que pour Steam, mais Paraglacial indique que des versions pour consoles sont prévues. Fatekeeper devrait arriver sur Steam Early Access en 2026, et les versions pour consoles seront disponibles une fois que la version finale sera prête.
Projet frais au potentiel surprenant
Fatekeeper pourrait bien être l’un de ces RPG qui surprennent tout le monde, avec un univers riche, un système de combat flexible et suffisamment de personnalité pour se démarquer dans un espace très concurrentiel. Si l’équipe tient les promesses de ce qu’elle a montré jusqu’à présent, ce jeu pourrait bien être l’une des surprises les plus agréables de l’année.
Les jeux vidéo créent des mondes entiers. Certains sont sombres, d’autres riches en couleurs. Partons à leur découverte ensemble !